mercredi 30 janvier 2013

Un logement sur Paris : La grosse misère.

 Cela fait un an et demi que je suis bien confortablement installée dans mon studio.
Il est super bien situé, en plein Paris, en ligne direct pour mon école.
Et ce n'est pas un truc riquiqui... On m'a souvent dit que "pour une étudiante, ce studio est un luxe".
Et pourtant, je trouvais quand même le moyen de grogner sur ses petits défauts :

Il est au 4e étage sans ascenseurs ! Faut pas croire comme ça, mais pour une nana pas du tout sportive comme moi.. Quatre étages... C'est la mort ! Faut voir comment je suis encore essoufflée après un an et demi, comme chaque soir, une fois que j'ouvre ma porte lorsque je rentre.
Et puis même les trente minutes de métro (sans changements), je les trouvaient embêtant, et long ! (Oui là j'abuse certainement je sais, me tapez pas. Y en a qui ont des bus, des changements de métro, ou une heure et demi pour un aller ect...) Oui mais moi j'aime bien me plaindre c'est la vie.

Et voilà, à force de râler, Dieu a voulu me punir :




D'un seul coup.. Mon petit appart je ne voyais que ses bons côtés. Oh mais avoir une cuisine séparée c'est cool... Oh et puis mon petit lave-linge... Personne n'a un lave-linge comment j'vais faire ?
J'aurais donc des changements pour me rendre à l'école ?!! Est-ce que je vais retrouver quelque chose d'aussi grand ? Et si c'est plus petit, est-ce que j'arriverais a replacer tout mon bazar actuel ? Et pour mes cochons d'inde.. Leurs deux grandes cages il leur faudra leur petite place, pas question de les abandonner. Aurais-je un ascenseur ? (Bref espoir. Quand il y a un ascenseur dans l'immeuble, le studio est encore plus cher. C'est trop triste. Et c'est sadique !)


Première visite prévue. Annonce trouvée par mes parents. Fort heureusement, mon petit frère d'1m97 nous accompagne. Mes parents veulent acheter l'appart que l'on choisira. Il est prévu que mon petit grand frère le récupère pour ses études, lorsque j'aurais fini les miennes.

Et donc, pour commencer, je vous présente le Box à poney aménagé.





Passons. Après mon air paniqué, mon père m'a rassuré "je n'achète pas n'importe quoi non plus". Ouf. Nous rentrons donc bredouille, mais pas pour longtemps. Une seconde visite était déjà prévue.


Non pas cool. Aujourd'hui je me demande comment j'ai pu penser "trop cool". Quartier riche, immeuble de bourg'.. Et encore, vous avez pas vu les escaliers. Il y avait un tapis rouge tout du long des marches en pierre blanche, tu te crois limite dans Titanic. Mais alors que tu gravis les marches t'imaginant dans une magnifique robe avec une traine divine, ... On me présenta mon logement.
 












Et voilà. ça n'aura pas duré longtemps. J'ai fini par trouver mon petit bonheur.
Enfin pour le moment, l'état de l'appart donne plus envie de pleurer qu'autre chose, mais les travaux sont prévus ! Le plus rapidement possible d'ailleurs.
Enfaite... TOUT sera à refaire. Tout. En attendant je vais devoir vivre avec, tel qu'il est.
Déménagement prévu pour Février (normalement).
Espérons que ça ira.
Paris va me manquer...

mardi 22 janvier 2013

Jamais deux sans trois.

- T'as le permis ?
- Moi ? Ouaiiis tranquille attend !

Si on oublie que j'ai mis 9 mois à avoir le code et 10 mois pour le permis... C'était facile quoi !

- Toute façon de nos jours,le permis c'est comme le Bac; tout le monde l'a !

Les doigts dans le nez !

Bonne chance à tout ceux/celles qui sont inscris au code, ou qui le prévoient, ou qui sont encore à prendre des heures de conduite... Bonne chance !
Parce que moi, j'y retournerais pas. 
Heureusement, le permis tu le passes qu'une fois (en théorie.), une fois que tu l'as... 
C'est pour la vie (en théorie aussi.)
On se moque de nos parents, en leur disant :
"Nan mais si on te faisait repasser le permis, tu l'aurais jamais !". Après réflexion, ce ne serait peut-être pas les seuls...

Je voulais partager avec vous mon histoire, mon témoignage a propos du permis.
Et très honnêtement, je pense très sérieusement, que le permis c'est qu'une question de chance.

Retour en arrière, l'année dernière :

Je suis l'heureuse propriétaire d'un bout de papier confirmant que j'ai eu mon code.
Après avoir compris que j'avais choisi la mauvaise formule "conduite accompagnée" qui t'oblige à conduire UN AN minimum avec ton/tes tuteurs légaux..
C'était donc sans compter les hurlements de ma maman, qui appuyait désespérément sur le tapis du siège passager au cas où une pédale de frein s'y cacherait. Ni sur son regard traumatisé sur mon aiguille, en hurlant si elle venait à franchir la limite du 81 km/h.
Bien sur, dans ces conditions, ça donnait de moins en moins envie de conduire.
Il a donc fallu qu'on s'engueule encore et encore. Parce que je "devais" conduire. Que je "devais" apprendre à faire un créneau dans une pente, en sachant pertinemment que même si j'y arrivais sans reculer, ça hurlerait encore (par précaution.)

BREF
Un jour, ... Ce fut LE jour.

 

Oh joie d'être enfin sur ce petit parking que tout le monde connait dans la ville !
C'est LE parking du permis.
Après m'avoir donné RDV 1h en avance, avec d'autres gens aussi stressés que moi...
La petite voiture du permis se pointe enfin.

Au volant... Une jeune fille brune, qui a l'air de gérer. Je l'envie, elle est presque arrivée, elle a presque finie son entretien.
 

Après réflexion, je ne l'enviais plus du tout.
Nous l'avons vu sortir de la voiture, à moitié souriante. Sa mère est arrivée peu de temps après, et elle a éclaté en sanglot une fois à l'intérieur. De quoi être traumatisé avant de commencer.
Et pourtant... C'était mon tour.

J'avais bien révisé. 
Régler son siège, le dossier, le repose-tête (même si pas besoin), ainsi que les rétro intérieurs, extérieurs (même si pas besoin),  mettre sa ceinture et surtout avant de démarrer : Vérifier que l'inspecteur a la sienne. 
Au cas où il ferait un piège du genre, tu démarres, il a pas sa ceinture, c'est mort quoi.
Mais alors tu parles, comment demander a son inspecteur qui doit faire ça toute la journée de toute l'année, si celui-ci a bien mis sa ceinture. 
Surtout quand la ceinture est planquée dans ses papiers, son manteau et que tu sais pas trop si elle est mise ou non. Bonjour la misère.
Mais bref, chacun sa *****, débrouillez-vous pour savoir si l'a.


Quelques minutes plus tard, alors que je m'appliquais à regarder partout, (même dans mes rétro !), à pas rouler trop vite, à éviter les piétons qui en ont rien à cirer que tu passes ton permis...
J'en suis arrivée à ce carrefour.




Oui, c'est dommage. 
Non, je ne suis pas débile, et oui, je connais ma droite et ma gauche. 
Seulement... Ce n'est pas la première fois que je rencontre ce problème.
Ma monitrice s'est déjà arraché les cheveux à ce propos-là.
Je ne saurais l'expliquer. Parfois, j'entends gauche, je pense gauche, je sais gauche... et je fais droite.
C'est ma partie rebelle dans mon cerveau qui se rebiffe.

J'ai senti un coup de chaud me monter à la tête.


Pas longtemps l'espoir. (Merci le bled de Léa.)
NEXT.





 Et c'est reparti. Siège, dossier, repose-tête, rétros, ceinture : Check.
J'étais déjà un peu plus confiante que la première fois, mais la vieille dame avait l'air si heureuse d'être ici avec moi... Je redoutais le pire.


 (Non, ce n'est pas le même carrefour que la première fois. Celui-ci a un feu !)


 Cette fois-ci, j'étais sûre de pas me planter. Clignotant droit activé, j'étais prête.
Et pourtant...

Vraiment bizarre cette monitrice je me disais.
Elle inspire pas confiance. Ou alors c'était un piège !!!! 
C'est pourquoi je lui ai répondu, très sûre de moi, limite avec un ton désinvolte (limite.)
Hélas...





A-BU-SE.
Comme quoi même un rétroviseur peut te trahir.
Vexée, je démarre donc. Je devais être un peu préoccupée d'ailleurs... 
Parce que j'ai frôlé le NEXT N°2.




Mais fort heureusement, je me suis rattrapée.
Fière de moi, je vois le temps passer, la fin de mon calvaire va bientôt toucher à sa fin.
ERREUR




Je le jure. J'ai essayé de me rattraper comme je le pouvais. 
Mais là, pour espérer qu'elle n'ai rien vu, ça aurait été un peu trop gros.
On se passera de commentaires pour la suite.







Aujourd'hui, je passe mon permis !
 (Pour la 3e fois, 2 mois après.)


 Finalement... Ce parking je le déteste.



A ce rythme-là, je connaitrais tout les inspecteurs du coin.
Bref on est repartis, peu de temps après, elle me demande de me garer, puis de sortir et d'ouvrir le capot pour répondre à la question sur les vérifications extérieures.
Je m'exécute. Ou presque...









Dégouté. Presque 12 minutes pour ce foutu capot. Et pour rien.
On continue donc notre route, et en chemin...




 Et juste après, sa phrase qui tue.






 Sans rechigner, je suis donc sortie.



De retour chez moi. Déprimée pour la journée.














Aujourd'hui, j'ai mon permis.
Pour la vie !

Et Bonne chance aux suivants... Moi j'ai déjà donné.

vendredi 11 janvier 2013

Le cadeau de Noël le plus original jamais eu !

Je voulais vous en parler, de ce fameux cadeau trop stylé ! 

(Hé ouais, va falloir se coltiner un p'tit bout de ma vie encore et encore :D)
C'est ma petite soeur qui me l'a offert à Noël. 
Parce qu'enfaite le truc, c'est que depuis toute petite, ma mère se bat contre moi pour que je mange des fruits ! Moi, les fruits, c'est pas mon truc.
Surtout parce que je déteste les éplucher. C'est tout visqueux, tu t'en met plein les mains (lorsque le jus ne coule pas dans tes manches) et après t'as beau te laver les mains 50 fois, l'odeur persiste.

Enfin bon,  le pire c'est les clémentines. Rien que sentir quelqu'un qui en mange aux alentours, mon odorat le grille direct. Et c'est horrible, parce que je sais que tout ce que cette personne va toucher après, et bien chaque chose aura l'odeur de clémentine. Horrible quoi. BREF.

Donc à Noël, ma tendre soeurette m'a offert un truc révolutionnaire : un épluche-pomme.



J'adore ! 
Plus innovant, tu meurs. ça doit trop bien marcher avec les enfants en plus !!!
Je sais que, plus petite, j'en aurais coupé/épluché à la manivelle des pommes et des pommes !!!

Mais le soucis, qui doit se produire aussi avec les enfants d'ailleurs, c'est qu'une fois qu'on a une belle pomme guirlande, ben faut la manger après.
Hé oui, faut quand même la manger.

samedi 5 janvier 2013

Le cliché de la Mort qui Tue.

Anecdote absolument véridique de l'époque.
J'étais encore au lycée, toute heureuse de sortir pour entamer un bon gros Week-end.
Autrefois, le soir, soit je prenais le car, soit quelqu'un avait la bonté de venir me chercher. 
Et pour une fois, ma grand-mère était toute heureuse de venir me chercher au lycée.


 Telle ne fut pas ma surprise. La petite voiture rouge klaxonnant sans cesse, avec une personne agitant bras et jambes en hurlant...C'était pour moi.
On rigole souvent de ce cliché, pour les collégiens, comme quoi que leurs parents ne doivent pas déposer leurs enfants devant le collège ou ne pas réclamer de bisous lorsqu'ils sortent de la voiture. Ben finalement, y a pire. On en rigole, mais si, y a pire !!!

Et cette fois-là, mon amie, explosée de rire m'a bien vite abandonnée en expliquant "bon j'te fais pas la bise hein" ... et alors que je marchais pourtant rapidement en lui faisant signe que je l'avais bien vue, elle continuait de klaxonner en criant. Elle a même fermé sa portière pour couriiiir vers moi en continuant de crier mon nom. (Si si je vous jure que j'en rajoute absolument pas une miette)
Elle courrait vers moi, bien que je la fixais d'un air désespéré l'air de dire "mais c'est bon j'arrive là ! tu me vois pas avancer vers toi ?" elle continuait de crier mon nom comme si j'allais la fixer et partir en courant dans une autre direction. (j'aurais pu.)

Bon. Oui c'était mignon. 
Une fois arrivée près d'elle, le plus simplement du monde, elle m'a dis "ah j'ai eu peur que tu me vois pas". J'avais rien répondu mais dans ma tête, je hurlais en silence "COMMENT J'AURAIS PU NE PAS TE VOIR"... 

Inutile de préciser qu'à ce moment, le lycée était bien sur, blindé d'élèves et que je ne suis pas passée inaperçue. Comme quoi, le plus gros cliché du monde EXISTE.
Et c'est sur moi qu'il est tombé.

Méru, zone sensible.

Ce jour-là c'était Noël. 
En bonne chrétienne que je suis, nous allons tous à la messe de Noël.
Là-bas, mon frère et moi, nous y retrouvons deux amis ! 
Une fois sortis de la messe, on en profite pour papoter, papoter, papoter, rigoler...
La messe est finie, maintenant la grosse bouffe et les cadeaux nous attendaient ! Donc normal, tout surexcités que nous étions, on attendait nos parents qui retrouvaient toutes leurs connaissances.






 Et c'est là qu'un gars chelou arrive devant l'église, dans la pénombre, son haleine d'alcool et ses doigts jaunis en disent long sur lui.
Il nous voit, s'arrête et nous lance :



Petit moment assez marrant. Bien sûr, nos parents surveillaient non loin, ma mère a même pas résisté à l'envie de s'interposer. La petite remarque de Dim, qui a suivi, nous a beaucoup fait rire.

Quand j'y repense. Pauvre gars. C'était Noël, et lui, il était dehors dans les rues à chercher du feu ou de la drogue. 

Et après, certains s'étonnent encore qu'on parle de Méru, notre bien aimée petite ville,  comme d'une zone sensible. Malheureusement.